CRITIQUE DE LA PIECE - FLORENCE E. et ROMAIN B-M et (2D)

J'ai apprécié la pièce de théâtre Claude Gueux interprétée par un comédien venu des environs de Tours. L'intervention de l'acteur était pour le moins originale. En effet, il interprétait plusieurs personnages,  alors que normalement un comédien dans une pièce à un rôle unique. Cela sortait vraiment de l'ordinaire. De plus la pièce était accompagnée de musique ce qui est peu courant pour les petites pièces. L'acteur, pour nous faire comprendre le personnage qu'il interprétait, changeait de costume ce qui ne doit pas être très évident pour s'y retrouver. A chaque changement de personnage, l'acteur changeait aussi son timbre de voix ce qui, à mon avis, exige un long travail et une bonne organisation.

De plus le comédien "vivait" vraiment ce qu'il jouait. Il mettait le ton et l'accent. On se croyait réellement dans une prison en face d'un directeur et d'un prisonnier au désespoir. De l'acteur se dégageait un sentiment que l'on ne peut expliquer, par exemple parfois il s'arrêtait et se mettait à regarder certains élèves d'un regard fixe et froid quand il jouait le bourreau ce qui jetait un "vide" dans la salle. Il avait beaucoup de présence. De plus, la scène de l'assassinat du directeur de la prison nous a montré que l'acteur se donnait avec beaucoup d'implication dans la pièce puisqu'on voyait le comédien jouer avec beaucoup d'émotion et de sentiments. On peut dire qu'il sait capter l'attention du public. Aussi, l'acteur lors de son intervention a ajouté deux poèmes à la pièce de Victor Hugo, ce qui prouve qu'il s'implique dans son travail et ose modifier les textes originaux en les raccourcissant pour qu'ils soient moins ennuyeux selon lui.

Enfin, et c'est évident l'acteur connaissait son texte sur le bout des doigts. Il mettait le ton et l'intonation ce qui est normal vu que le comédien est un professionnel. Il y avait beaucoup de mouvements sur scène, l'action était continue et non saccadée. L'acteur faisait toujours face au public, comme le font fréquemment les autres acteurs. De plus le comédien avait installé des décors d'inspiration abstraite qui conféraient à son intervention une originalité à tendance surréaliste.