CRITIQUE - ANTHONY H. - 2D
CLAUDE GUEUX
Le jeudi 16 avril, nous avons reçu un comédien pour nous interpréter Claude Gueux de Victor Hugo au lycée général et technologique Jules Viette.
1. L’Histoire et une interprétation
La vie de Claude Gueux est racontée par un narrateur qui explique que la justice était trop lourde et tous les problèmes en ce temps-là. Ensuite le bourreau nous informa que Claude Gueux allait se faire guillotiner et que en plus il était heureux que la tête du condamné tombe, il ressemblait à un être démoniaque .
Claude Gueux avait un air désespéré, était seul, en mangeait trop peu et ne savait pas trop quoi penser entre les quatre murs de sa « cellule ». Un jour un homme est venu vers Claude et lui demanda de l’aider à finir son repas car il avait trop.
Depuis ce jour Claude et l’homme, nommé Albin, partagèrent leur repas. Mais un jour le directeur de la prison changea de post celui-ci et Claude ne vit plus Albin. Il lui dit la phrase suivante tout au long de la suite de la pièce « rendez-moi Albin ». Mais le directeur ne voulant pas, avec la réplique « parce que » et avec ses raisons inexpliquées, se fit assassiner par Claude avec une hache après que celui-ci lui a donné quelques mois pour lui rendre. Claud essaya ensuite de se suicider pour éviter que quelqu’un le fasse à sa place mais ne fut que blessé. Ayant survécu à sa tentative de suicide, Claude fut jugé et emprisonné. Les policiers ont demandé si c’était bien lui le coupable du meurtre, Claude a répondu « oui », ensuit ils ont d mandé pourquoi il a fait ça, il répondit « parce que ». Peu de temps ensuite, il fut guillotiné.
B. Interprétation
Albin, par analogie peut faire penser à l’aube, ce qui pourrait signifier claire, innocent, et lumineux. On peut qualifier cette personne de naïve et candide.
Tandis qu Claude est une personne instable, il révèle diffèrent visage de sa personnalité comme émouvant et meurtrier.
2. Mise en scène par le comédien
Tout d’abord il s’est présenté et nous a fait connaître ce qu’il allait jouer.
Ensuite il nous a donné quelques indications sur lesquelles on ne devait pas chuchoter sous risque de perdre concentration.
Puis il a commencé à jouer la pièce. Le décor était pas mal : une guillotine, des espèces de rideau qui servaient de cabine d’essayage et un porte-manteau qui servait de changement d’habit et de changement de personnage. Le premier personnage était le bourreau. C’est alors que le comédien pris un air fou désorienté et complètement « malade ». Il le joua avec une tête de mort qu’il faisait tourner autour de ses mains tout en nous racontant la « perte de la tête » du condamné Claude Gueux. Ensuite il prit le rôle du narrateur et nous conta toute l’histoire de ce condamné « qui allait perdre sa tête ». Et après son passé, nous avons le présent : le comédien pris la veste de prisonnier sur son porte-manteau, la mis et joua Claude Gueux. Celui-ci racontait la Préface des Misérables du même auteur : « Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l'asphyxie sociale sera possible ; en d'autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.» Il prit ensuite chacun leur tour Albin, Claude, le directeur et les policiers.
Le moment le plus impressionnant était lors de l’assassinat du directeur : le comédien la tellement bien joué que l’on aurait cru que c’était au spectateur qu’il allait donner le coup de hache.