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Claude Gueux au Lycée Viette
Claude Gueux au Lycée Viette
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24 juin 2009

CRITIQUE - ANTHONY H. - 2D

CLAUDE GUEUX

Le  jeudi 16 avril, nous avons reçu un comédien pour nous interpréter  Claude Gueux de Victor Hugo au lycée général  et technologique   Jules Viette.

1. L’Histoire  et une  interprétation

A.L’Histoire 

La vie  de  Claude  Gueux  est racontée par un narrateur qui explique que  la justice  était trop lourde   et tous les problèmes  en ce  temps-là. Ensuite  le  bourreau nous informa que  Claude  Gueux allait se  faire  guillotiner  et que  en plus il était heureux que la tête du condamné  tombe, il ressemblait à un être démoniaque .

Claude  Gueux avait un air désespéré, était seul, en  mangeait trop peu et ne savait pas trop quoi penser entre les quatre murs de  sa « cellule ». Un jour un homme est venu vers Claude et lui demanda de l’aider à finir son repas car il avait trop.

Depuis ce  jour Claude et l’homme, nommé Albin, partagèrent  leur repas. Mais un jour le directeur de la prison changea de post  celui-ci  et Claude  ne  vit plus Albin. Il lui dit la phrase  suivante  tout au long de la suite  de  la pièce  « rendez-moi Albin ». Mais le directeur ne voulant pas, avec la réplique  « parce  que »  et avec ses raisons inexpliquées, se  fit assassiner par Claude avec une  hache après que  celui-ci lui a donné quelques mois pour lui rendre. Claud   essaya  ensuite de se  suicider pour éviter que quelqu’un le  fasse à sa place  mais ne fut que blessé. Ayant survécu à sa tentative de suicide, Claude fut jugé et  emprisonné. Les policiers ont demandé si c’était bien lui le coupable  du meurtre, Claude a répondu « oui », ensuit  ils ont d mandé pourquoi il a fait ça, il répondit  « parce  que ». Peu de temps  ensuite, il fut guillotiné.

B. Interprétation 

Albin, par analogie peut faire penser à l’aube, ce qui pourrait signifier claire, innocent,  et lumineux. On peut qualifier  cette personne de naïve et candide.

Tandis qu  Claude  est une personne instable, il révèle  diffèrent visage  de  sa personnalité comme  émouvant et meurtrier.

2. Mise en scène par le comédien

Tout d’abord il s’est présenté et nous a fait connaître ce qu’il allait jouer.

Ensuite il nous a donné quelques  indications  sur lesquelles on ne  devait pas chuchoter sous risque  de  perdre  concentration.

Puis il a commencé à jouer la pièce. Le décor était pas mal : une  guillotine, des espèces de rideau qui servaient de cabine d’essayage et un porte-manteau qui servait de changement d’habit  et de  changement de  personnage. Le  premier personnage était le bourreau. C’est alors que le comédien pris un air fou désorienté  et complètement  « malade ». Il le joua avec une tête de mort qu’il faisait tourner autour de ses mains tout en nous racontant la « perte de la tête » du condamné Claude Gueux. Ensuite il prit le  rôle du narrateur et nous conta toute l’histoire  de ce condamné « qui allait perdre sa tête ». Et après son passé, nous avons le présent : le comédien pris la veste de prisonnier sur son porte-manteau, la mis et joua Claude Gueux. Celui-ci racontait la Préface des Misérables du même auteur : « Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la destinée qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle, la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans de certaines régions, l'asphyxie sociale sera possible ; en d'autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles.» Il prit  ensuite  chacun leur tour Albin, Claude, le directeur et les policiers. 

Le moment le plus impressionnant était lors de l’assassinat du directeur : le comédien la tellement bien joué que l’on aurait cru que c’était au spectateur qu’il allait donner le coup de hache.

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